Les antidépresseurs
Certains antidépresseurs sont dits psychostimulants. Ils sont très appréciés des malades pour leur effet euphorisant, mais ils ont souvent l’inconvénient de provoquer des dépendances.
La plupart d’entre eux appartiennent à deux grandes classes chimiques : les tricycliques, les plus actifs, mais moins bien tolérés, et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (IRS) qui sont actuellement de loin les plus utilisés, car leurs effets secondaires sont modérés.
Conduite du traitement :
Attention, le début de l’action antidépressive est retardé, de une à deux semaines environ.
Les traitements doivent être prolongés pendant 6 mois au moins, pour prévenir des rechutes. On ne changera de médicament qu’après deux mois. Et pour un médicament de mode d’action différent.
Indications principales :
Les plus fréquentes indications sont les états dépressifs réactionnels sur fond de névrose et les états dépressifs graves dits mélancoliques, qui imposent l’hospitalisation.
Les tranquillisants
Les tranquillisants appartiennent à deux classes, selon leurs effets :
* Les anxiolytiques qui réduisent le niveau de l’anxiété sous toutes ses formes
* Les sédatifs, qui calment l’agitation et portent au sommeil.
On les distingue encore selon leur rapidité et leur durée d’action qui peut aller de 5 à 30 heures.
Indications : tous les états anxieux : les crises d’angoisse, les attaques de panique, l’anxiété généralisée, les troubles phobiques, les troubles obsessionnels compulsifs.
Effets indésirables :
Ce sont des troubles de la mémoire, mais surtout des états de dépendance, qui imposent une prescription à durée déterminée, et un sevrage progressif.
La diminution du tonus musculaire fait craindre des chutes chez les personnes âgées.
Les hypnotiques
Les hypnotiques induisent au sommeil pour des durées plus ou moins longues. On utilise aujourd’hui surtout des benzodiazépines, à effet hypnotique dominant. Les effets indésirables sont identiques à ceux des tranquillisants.
Les neuroleptiques
Les neuroleptiques s’adressent aux psychoses. Ils ont bouleversé le traitement de cette atteinte, permettant notamment la réinsertion dans le tissu social des malades.
On distingue maintenant 3 types d’action parmi leurs nombreuses classes chimiques :
*L’effet sédatif, réservé aux états d’agitation ;
*L’effet antipsychotique, réservé aux délires et hallucinations ;
*L’effet désinhibiteur.
Effets indésirables :
Etats d’indifférence, syndromes de type parkinsonien (tremblements) , contractures, impatiences.
Les derniers neuroleptiques en date, dits atypiques, sont mieux tolérés et plus actifs sur les états déficitaires.
Tous ces médicaments sont très utiles et permettent aux malades et aux familles de franchir des périodes difficiles, mais ils ne dispensent pas de thérapeutiques non médicamenteuses, et de cures psychothérapeutiques, qui permettent notamment d’éviter les rechutes.
Dr Jean-Paul Relizere
Sources
Partager
vendredi 11 juin 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
bonjour je suis educ spe dans un fam
RépondreSupprimermon outil de travail : essentiellement l activité educative associant l animale
excellent anti depresseur naturel...tout en image sur ce blog http://erkochienvisiteur.over-blog.com/