jeudi 8 avril 2010

Le trouble borderline

Ce texte est synthétisé à partir des informations disponibles sur le site de l’AAPEL (Association d’Aide aux Personnes Etat Limite), ce n’est qu’un résumé des principaux points à retenir concernant cette maladie.



Qu’est ce que le trouble borderline :

Le trouble borderline ou état limite est un trouble de la personnalité grave, plus grave qu’une névrose, qui touche environ 3% de la population et qui se soigne. C’est une maladie réelle, répertoriée et étudiée et non une « idée ».

Le malade atteint de ce trouble est hypersensible, hyperémotif, et ne peut gérer correctement ses émotions, il peut passer au niveau comportement et émotionnel d’un extrême à un autre de façon imprévisible et brutale et manifester des comportements impulsifs. Des stress moindres peuvent provoquer des réactions fortes ainsi que des pics émotionnels.

Le malade a conscience de sa souffrance, conscience de sa différence, même s’il ne peut ni l’expliquer ni le changer, et en souffre énormément. Le malade peut donner l’impression qu’il ne ressent pas toute l’étendue des émotions, alors qu’en réalité il les ressent trop. Ainsi rage, colère, larmes sont fréquentes avec des passages brutaux d’un état à un autre.

La maladie est construite dans l’enfance, la construction de la personnalité de l’enfant ayant, elle, été entravée par, par exemple, des troubles de l’attachement (notamment mère-enfant), des traumatismes crâniens, abus, maladies… Il y aussi des bases biologiques et génétiques à la maladie, les patients présentant aussi des déficiences chimiques.

Les conséquences sur la vie du malade :

Ce trouble a des conséquences parfois désastreuses sur la vie affective, relationnelle, familiale et professionnelle du malade...



· Au niveau professionnel et de la vie de tous les jours les malades peuvent être angoissés, avoir une peur panique, peuvent avoir envie de renoncer. La concentration peut être difficile où ne se faire que une pression qui épuise le malade. De plus le malade peut être désorganisé avec l’esprit embrouillé, agité, en panique.

· Les conséquences relationnelles peuvent être terribles, notamment pour le malade. Le malade a peur d’être abandonné mais n’a aucun moyen de l’éviter. En raison de l’hypersensibilité, l’abandon peut avoir un impact désastreux, et le malade peut s’en protéger en évitant la compagnie des autres, en se réfugiant dans un cocon (famille…) ou en zappant ses relations en les quittant avant de se voir abandonné.

· Les malades ont une mauvaise appréciation d’eux-mêmes, peu de confiance en autrui, et peuvent présenter une ambivalence amour/haine, tout cela les mettant sur la défensive. Ils peuvent passer du tout positif ou tout négatif.

· Enfin la dysphorie qui est un sentiment de « vide » les amène à avoir des sentiments et pensées négatives, noires, pessimistes.


Différences de niveau et de réaction :

Il y’a plusieurs niveaux dans la maladie. On distingue notamment deux types de malades ayant un trouble borderline.

· Les malades maxi, ayant un trouble limite léger, gèrent leurs crises de manière à garder une vie à peu près normale en apparence et leurs crises sont subies surtout par ceux qui vivent intimement avec eux, qui ne sont pas cru quand ils parlent des troubles du malade.

· Les malades mini ne peuvent maîtriser leurs pulsions et peuvent être contraints par la souffrance à tenter le suicide ou l’automutilation.


En ce qui concerne les réactions des malades face au trouble et à ses symptômes, de nombreux comportements déviants ou à risque peuvent découler de cette maladie (alcool, drogue, anorexie, suicide, prises de risque) comme une façon pour le malade de « gérer » la souffrance.

Certains patients extériorisent les symptômes et émotions, d’autres les intériorisent les dirigeants contre eux, provoquant une abominable souffrance, invisible aux autres. Un patient peut en venir à intérioriser de plus en plus pour se mettre à l’abri.


Traitement, thérapie et guérison :

Le mauvais diagnostic (trouble borderline non décelé car caché derrière un autre trouble comme la dépression), fréquent, a des conséquences très négatives : la prescription prolongée de neuroleptiques détériore ou masque l’état du malade et une psychothérapie traditionnelle est inefficace en raison de l’hypersensibilité du malade qui empêche celui-ci d’accéder aux souvenirs douloureux de son passé.

Le malade ne peut pas s’en sortir tout seul sans traitement médical, une thérapie adaptée et un soutien affectif et moral, d’autant plus que celui-ci peut vouloir en finir de façon définitive. La guérison avec la disparition des symptômes est possible grâce à un traitement adapté (par exemple un antidépresseur comme le Prozac) et une thérapie adaptée.


Pour l’entourage du malade :

Le comportement est provoqué par la maladie, ce n’est pas la nature du malade, et cela ne l’empêche pas d’être intelligent. La phase adulte chez le malade est une façade qui cache la souffrance de l’enfant, et ce serait à l’enfant à l’intérieur du malade qu’il faudrait s’adresser, sans adopter une attitude infantilisante.

Il n’y a pas de honte à cette maladie, le malade n’y est pour rien et la subie, il ne doit pas être blâmé et ses mauvais comportements résultent de la maladie. Les malades ont besoin de compréhension, de patience, de compassion et de soutien, ceux-ci ayant des qualités qui se manifesteraient plus sans l’effet de la maladie. Se questionner sur les causes et origines de la maladie chez le malade n’aide pas, il vaut mieux l’aider et l’encourager à se soigner en gardant espoir.

Comme pour les autres maladies mentales, ceux qui s’occupent ou vivent avec une personne ayant ce trouble doivent aussi respecter leurs propres émotions, besoins et peuvent solliciter le soutien d’un professionnel pour eux-mêmes.


Le trouble borderline et les autres maladies mentales :

Le trouble borderline se trouve chez 10 à 14% des personnes ayant des troubles mentaux et 90% des malades ayant un trouble borderline ont aussi une autre maladie mentale. Le trouble borderline peut donc être associé à la dépression ou la maniaco-dépression dont il diffère.

Ainsi environ 30% des personnes ayant une dépression majeure auraient aussi ce trouble.

Il convient donc de déceler la présence du trouble borderline en plus d’une autre maladie, afin de prendre en compte ce trouble dans le traitement. Cependant les antidépresseurs ayant un effet sur la dépression et le trouble borderline, celui-ci peut ne pas être décelé en raison du traitement. Il en est de même avec les traitements destinés à la maniaco-dépression, comme les antidépresseurs, antiépileptiques, stabilisateurs d’humeur. Par contre l’usage des antipsychotiques (neuroleptiques) doit être ciblé et non généralisé. Ceux-ci peuvent être très efficaces pour lutter contre la dysphorie.

De plus, alors que pour la maniaco-dépression le traitement médical est nécessaire, une thérapie adaptée peut faire diminuer les symptômes du trouble borderline avec un usage limité de médicaments. Les troubles bipolaires ou troubles de l’humeur (maniaco-dépression) durent la vie entière, même le traitement diminue ou annule les symptômes alors qu’il y peut y avoir une guérison avec disparition des symptômes du trouble borderline, même si le traitement peut être nécessaire.

En conclusion, diagnostiquer une personne ayant, en plus d’une dépression ou d’une maniaco-depression, un trouble borderline, comme ayant une uniquement une dépression ou une maniaco-dépression en négligeant le trouble borderline est préjudiciable à cette personne.


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1 commentaire:

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