jeudi 22 avril 2010

L'Unapei, c'est quoi ?

Une fédération d’associations

L’Unapei est la première fédération d’associations française de représentation et de défense des intérêts des personnes handicapées mentales et de leurs familles.

Reconnue d’utilité publique, Grande cause nationale 1990, 1995(*) et 2003(*), l’Unapei est un mouvement de proximité qui rassemble 600 associations. Régionales, départementales et locales (Urapei, Adapei, Apei), elles peuvent également porter des noms divers (Papillons blancs, Chrysalide, Envol, etc.) et sont généralistes ou spécialisées dans certains types de handicaps (Autisme, Xfragile, syndromes divers). L’Unapei rassemble également les associations tutélaires (ATI) dont les missions sont plus spécifiques.

Les associations de l’Unapei, qui partagent les mêmes valeurs, sont toutes animées par des bénévoles, parents ou amis de personnes handicapées mentales. Elles regroupent 60 000 familles, emploient 75 000 professionnels et créent et gèrent 3 000 établissements et services médico-sociaux qui accompagnement 180 000 personnes handicapées dont 40 000 majeurs protégés



Les actions et missions de la fédération

Depuis sa création, la fédération agit pour négocier des moyens et représenter les personnes handicapées et leurs familles ainsi que les associations qu’elle regroupe. Force de proposition et groupe de pression, l’Unapei intervient auprès de nombreux interlocuteurs et décideurs.

Les professionnels de la fédération mettent œuvre les orientations politiques décidées par le conseil d’administration et participent aux actions de lobbying.

Outre des offres spécifiques (qui font partie de ses missions), l’Unapei mène un certain nombre d’actions, par exemple de conseil et d’accompagnement, mais aussi de lobbying et de représentation, en France et à l’international, en phase avec les missions des associations qui la composent.

Propositions législatives, actions internationales et autres actions de sensibilisation et de communication sont régulièrement portées par la fédération pour faire valoir les droits des personnes handicapées et de leurs familles ou pour influer sur les politiques publiques. A ce titre elle intervient auprès du gouvernement, des parlementaires et de nombreuses organisations nationales et internationales.


Les offres de la fédération

Dans le cadre de ses missions, la fédération développe des offres et des outils qui s’articulent principalement autour de trois axes : les formations, les assurances, les démarches d’évaluation et de qualité (ou référentiels).
L’objectif est de proposer à tous des prestations ciblées, en lien direct avec les préoccupations et les attentes des familles, des personnes handicapées mentales, des associations et des structures médico-sociales.


Le site de l' Unapei


Partager

mardi 20 avril 2010

Généralités sur les psychoses

I - Généralités

Il est classique de diviser la pathologie psychiatrique en deux groupes : les psychoses et les névroses.

Les troubles anxieux et névrotiques sont :

Très fréquents.
La clinique est dominée par l'anxiété et l'angoisse, sans perturbation majeure du cours de la pensée.
Le plus souvent peu invalidants.
Les soins sont surtout ambulatoires et individuels (médecin, psychiatre, psychothérapeute).

Les toubles psychotiques sont :

Moins fréquents.
La clinique est dominée par le délire et les hallucinations. Les troubles du cours de la pensée sont majeurs.
Souvent très invalidants.
Rôle important des soins spécialisés et des structures hospitalières psychiatriques. Importance du travail en équipe.

Les grandes pathologies psychotiques sont:
- la schizophrénie et la paranoïa : pathologies chroniques de l'adulte ;
- les psychoses infantiles
- un trouble aigu : la bouffée délirante aigüe

Cette dichotomie psychose-névrose, n'est pas admise par tous. La psychose maniaco-dépressive est souvent considérée comme un trouble de l'humeur et non comme une pathologie psychotique. Dans ce cas, il lui est préféré le terme de trouble bipolaire.

II - Le délire

jeudi 8 avril 2010

Le trouble borderline

Ce texte est synthétisé à partir des informations disponibles sur le site de l’AAPEL (Association d’Aide aux Personnes Etat Limite), ce n’est qu’un résumé des principaux points à retenir concernant cette maladie.



Qu’est ce que le trouble borderline :

Le trouble borderline ou état limite est un trouble de la personnalité grave, plus grave qu’une névrose, qui touche environ 3% de la population et qui se soigne. C’est une maladie réelle, répertoriée et étudiée et non une « idée ».

Le malade atteint de ce trouble est hypersensible, hyperémotif, et ne peut gérer correctement ses émotions, il peut passer au niveau comportement et émotionnel d’un extrême à un autre de façon imprévisible et brutale et manifester des comportements impulsifs. Des stress moindres peuvent provoquer des réactions fortes ainsi que des pics émotionnels.

Le malade a conscience de sa souffrance, conscience de sa différence, même s’il ne peut ni l’expliquer ni le changer, et en souffre énormément. Le malade peut donner l’impression qu’il ne ressent pas toute l’étendue des émotions, alors qu’en réalité il les ressent trop. Ainsi rage, colère, larmes sont fréquentes avec des passages brutaux d’un état à un autre.

La maladie est construite dans l’enfance, la construction de la personnalité de l’enfant ayant, elle, été entravée par, par exemple, des troubles de l’attachement (notamment mère-enfant), des traumatismes crâniens, abus, maladies… Il y aussi des bases biologiques et génétiques à la maladie, les patients présentant aussi des déficiences chimiques.

Les conséquences sur la vie du malade :

Ce trouble a des conséquences parfois désastreuses sur la vie affective, relationnelle, familiale et professionnelle du malade...

jeudi 1 avril 2010

Psychoses infantiles vieillies

Généralités

La pathologie psychotique existe chez l'enfant. A l'âge adulte, les 2/3 seront lourdement handicapés. Le terme de psychose infantile vieillie, PIV, désigne les cas chez l'adulte où le déficit est le plus grave
La déficience intellectuelle domine le tableau des psychose infantiles vieillies.
Les psychoses de l'enfance sont des pathologies individualisées récemment, essentiellement à partir des années 40 avec l'influence de la psychanalyse.
D'une manière analogue à la schizophrénie qui remplace la démence précoce, les psychoses infantiles succèdent aux idioties, aux arriérations et autres retards mentaux.de l'enfance.
L'idée générale (et simplifiée) est la suivante : derrière un apparent déficit, il existe des processus psychotiques actifs.
- L'enfant psychotique n'est pas initialement déficitaire mais sa maladie l'empèche d'utiliser ses performances. L'appariton de la psychose va entraver le développement et les apprentissages. Un tableau déficitaire grave mais secondaire est alors observé.
- la psychopathologie du processus psychotique contribue aussi à la constitution d'un tableau déficitaire. Il provoque une coupure avec la réalité externe, avec la réalité corporelle, avec soi-même, une confusion entre le soi et le non-soi, des mécanismes de défenses archaïques contre l'angoisse et les pulsions violentes (clivage, déni, idéalisation, identification, etc.).
La clinique internationale (CIM 10) et américaine (DSM IV) est très éloignée de cette approche. La catégorie des troubles envahissants du développement se rapproche de celle de la psychose infantile.
Chez l'enfant la clinique est encore plus que chez l'adulte dépendante du modèle théorique. Les descriptions sont variables et les querelles d'écoles importantes.


Description